Parfois, le hasard fait bien les choses. Et quand le bouche à oreille s’en mêle, c’est encore mieux. Grâce à un reportage de mariage réalisé en janvier, j’ai rencontré Hélène et Julien au printemps dernier. Ils m’ont confié le reportage le plus précieux de leur vie (jusqu’ici), celui de leur Jour J. Hélène et Julien, c’est vrai cocktail de fous rires, de discussions parfois animées et d’émotions. Un très joli couple qui, malgré les craintes, s’est amusé à se prêter au feu nourri de mon objectif.
« Vous savez, nous n’avons pas l’habitude de faire des photos »
J’entends très souvent cette phrase, prononcée avec gêne parfois. Hélène me l’avait dit au téléphone. Sur les conseils de Florence, elle m’avait contactée une première fois afin de discuter des modalités de leur mariage. Nous étions en plein hiver et la journée en perspective s’annonçait magnifique : une cérémonie religieuse à Louvain-La-Neuve, la journée dans les vertes prairies d’Upigny. Si ce n’est cette frayeur de l’appareil photo. J’ai assez rapidement rassuré mes deux « futurs » en leur proposant de réaliser la séance d’engagement. Un moment qui je le savais aller vraiment les mettre à l’aise. Rendez-vous était pris au printemps.

Quelques semaines plus tard, lors du mariage de Florence et Quentin, une charmante dame m’aborde en ces termes. C’est la maman d’Hélène! Nous discutons un temps et le courant passe très vite, comme avec sa fille. Je lui fais cadeau d’un portrait avec son époux et nous nous fixons rendez-vous à la belle saison.
Du « sur mesure » pour une occasion particulière
Une fois le printemps arrivé, il était temps de réaliser la séance d’engagement. J’avais donné rendez-vous aux amoureux au Château de Petit-Leez. Par chance, les champs de lin étaient en fleur. Un rappel du bleu qui serait la couleur dominante de leur mariage. Une séance de clichés plus tard, les voilà prêts pour leur engagement de fin d’été.

Et quel engagement! Les préparatifs m’ont totalement bouleversée. Dominique, la maman d’Hélène, avait confectionné elle-même la robe de sa fille. Et pas que! Elle était aussi la créatrice des noeuds papillon des garçons la suite, des robes des filles, de leurs pochettes. Un vrai travail de titan. Lorsque la mariée est descendue toute de blanc vêtue, on sentait une fierté toute palpable.

« Hélène, tu savais que la photographe est de Tournai? »
Le hasard je vous dis… Même si le mariage a pris place entre Ottignies et Upigny, un accent picard flottait dans l’air. J’ai ainsi rencontré une partie de la famille de la mariée sur ces termes « Nous, on est du côté de Mouscron ». Plus précisément d’Herseaux. Il n’en fallait pas plus pour nouer conversation. C’est magique la photographie. Vous entamez une journée totalement inaperçue et vous retrouvez en soirée comme si vous étiez avec de vieilles connaissances. J’ai pris un plaisir authentique à accompagner lors de cette journée ce beau couple et leur superbe entourage, à partager leur joie et leur gaieté. J’espère l’avoir retranscrit dans mes clichés.
